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 La vengeance d'un peuple

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Catboy Senseï
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Catboy Senseï


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MessageSujet: La vengeance d'un peuple   La vengeance d'un peuple EmptyJeu 3 Jan - 15:41

Il y a bien des lunes une jeune femme du nom de Althea avait trahi son village afin d'en protéger un autre. Althea habitait Skarrul, cité souveraine de la région qui asservissait la plus part des villages voisins. Les méthodes de son chef étaient barbares et impitoyables. En effet après le passage des combattants Skarruls rien ne pouvait être planté, mis à part des tombes. Le seul but de Lurraks et de ses fidèles barbares était de faire souffrir les villageois devenu esclaves pour entretenir sa cité.
Un jour, Althea, serveuse dans une taverne de Skarrul, prenait commande à une table voisine de celle de Lurraks et du commandant de son armée, et laissa trainer une oreille sur leur conversation.

«- Chef il n’y a aucun garde dans cette ville. On peut facilement la piller sans sortir les armes du fourreau. »
disait le commandant.
- Le plus de morts possible ! Tu m’entends ? Je n’en veux pas à leur richesse. Pillez ce que vous voulez, je veux juste que le sang coule… » disait Lurraks en cognant du poing sur la table.

Althea n’avait jamais entendu parler de ce village et elle était certaine que jamais les Skarrul n’avaient subi d’affronts de celui-ci.
La rage frémissait en elle, ces pauvres gens allaient se faire exterminer sans raison. Mais que pouvait-elle y faire, elle, simple serveuse, si jamais elle parlait ou que ses émotions la trahissait, c’est sa tête qui tomberait. Elle ne pu dormir de la nuit. A chaque fois qu’elle se retournait dans son lit, ce conflit lui martelait la tête : aller prévenir le village et risquer sa vie ou rester sans rien faire comme la plus part des habitants de Skaurrul. Au petit matin, il ne pouvait y avoir d’autre choix, il fallait faire quelque chose pour ces pauvres gens. Elle ne pouvait pas rester là, au chaud dans la taverne, et regarder dans quelques jours partir les armées de son village vers un inutile massacre. Dans cette claire et froide journée d’hiver, elle alla trouver son ami le plus proche, Arnoldo. Il était apprenti forgeron et avec quelques jeunes gens du village, ils partageaient les mêmes idées rebelles, bien que personne dans le village ou dans les autorités ne le sachent, sinon leur sort aurait été vite réglé. La loi de Skarrul encourageait la délation, la sentence torture et bucher sur la place du village était assez dissuasif pour éradiquer toutes formes de rébellion. Pourtant, chaque semaine, dans un endroit différent, ils se réunissaient et critiquaient outrageusement leur chef et sa politique. Ils se sentaient tous plus libres d’une certaine façon à braver ainsi l’autorité. Mais le lendemain, tout le monde rentrait dans le rang. Baissait la tête et acquiesçait sans réfléchir, en espérant que la prochaine réunion viendrait rapidement.
Armée de ses convictions, elle frappa à la porte de chez Arnoldo, bien décidée à ne plus être le mouton mais le bâton qui ferra changer les choses. La porte s’entrouvrit.
« Il faut que je te parle, c’est urgent. »
Arnoldo servit une tasse de café tout en écoutant Althea. Elle n’arrivait plus à s’arrêter. Tout ce dont elle avait pensé cette nuit se bousculer au bord de ses lèvres. Elle vidait tout ce qu’elle avait, de détermination et de passion, ses joues s’enflammaient.
« Il faut faire quelque chose ! On ne peut pas rester la sans rien faire ! »
Ses yeux ne pleuraient pas de chagrin mais animés d’une conviction qu’Arnoldo ne lui avait jamais vu.
« C’est l’occasion dont tu parles sans cesse. Il faut passer à l’action, faire que les choses changent ? Ça y est, on l’a, la possibilité ! »
Il était abasourdi. Puis il se mit à rire, un rire qu’elle ne comprenait pas, il osait se moquer d’elle ?! Elle avait presque envie de se jeter sur lui pour l’étrangler. Il lui dit alors d’un ton :
« Tu es incroyable ! Toi, qui ne parle presque jamais, te voilà transformer en vrai porte parole des opprimés ! »
Un sourire décrispa ses lèvres puis il ajouta,
« Je vais aller parler à Thounisan et Kyra, retourne chez toi et prend quelques affaires….nous partons. »
Elle avait tant espéré ces deux mots qu’elle les craignait plus qu’ils ne la soulageaient. Un poids immense venait de s’abattre sur ses épaules, pourtant elle ne s’était jamais sentie si libre de ses mouvements. Ils se serrèrent fort dans des bras l’un de l’autre, leurs yeux pleins de larmes. Puis elle reprit le chemin jusqu’à sa chambre. Elle rejoindrait le groupe dans deux heures à la sortie de la ville. C’est plus de temps qu’il ne fallait.
Elle ouvrit sa malle, en sortit une besace assez grande pour mettre quelques affaires chaudes et une autre pour les provisions qu’elle irait réclamer au cuisinier de la taverne. Une pensée émue la traversa, c’est le seul qu’elle allait vraiment regretter ici. Il lui avait donnait un travail et un toit, elle l’orpheline, sans apprentissage, il lui avait appris à lire et écrire, chose rare pour les gamins des rues, il avait toujours un mot gentil, un petit supplément de salaire quand le patron avait le dos tourné. Elle referma le tiroir de la commode, ouvrit la porte de sa chambre, regarda une dernière fois son ancienne vie. La porte fermée, elle descendit les escaliers et arriva dans la cuisine de la taverne, il n’y avait personne encore. Elle prit de la viande séchée, du jambon, et du pain, suffisamment pour quelques jours et quatre personnes, autant dire qu’elle était chargée et qu’elle ne tarderait pas à répartir les charges entre ses compagnons de voyage. Soudain la porte s’ouvrit dans un grand fracas, elle sursauta en flagrant délit puis s’aperçut que c’était le chef.
« Chef, vous m’avez fait peur ! »dit-elle.
Il regarda son baluchon, son sac à provision et plongea ses yeux dans les siens.
« On va faire une balade à cheval avec Arnoldo et les autres. »
Elle ne lui avait jamais menti, et se sentait misérable de le faire maintenant. Il n’était pas idiot, il avait de suite compris qu’il ne s’agissait pas simplement d’une promenade, Althea sentait le feu du bucher se rapprocher. Le chef s’approcha d’elle,
« Faites bien attention à vous, les jeunes. »
Il lui releva le col de son manteau et la serra fort dans ses bras. Elle l’entoura de ses bras, puis en se dégageant de l’étreinte paternelle, elle vit qu’il ne la retenait pas et que ses yeux pleins de larmes l’encourageaient, même, à fuir ce que lui n’avait jamais pu faire. On dit qu’il y a des regards qui en disent long, celui là disait, va ma fille, je suis fier de toi ; il n’y avait pas de tristesse, mais quand Althea quitta la cuisine et lui tourna le dos, son cœur se serra. La route s'ouvrait devant elle. Elle ferma la porte de service et se dirigea vers l’écurie de la taverne. Cannelle retourna sa tête, la vapeur soufflée par ses naseaux emplissaient tout le box. Althea s’approcha de la vieille jument du tavernier
« Ce n’est qu’une vieille carne, prends la si ça t’amuse », avait-il dit.
C’est bien la seule chose que son ancien patron avait fait pour elle. Cannelle et elles, s’étaient très vite entendues, et la jument était bien contente de la voir arriver car cela ne pouvait signifier qu’une seule chose, aujourd’hui balade.
« Bonjour cannelle, on va faire une grande promenade, j’espère que t’es d’attaque ! », dit-elle tout en lui caressant le museau.
La jument s’ébroua doucement excitée de quitter le box. Althea attacha la selle, ajusta les étriers, et attacha le sac à provision derrière la selle. C’était le grand départ, elle se hissa sur les étriers, s’assit et « On y va ma belle. » La jument partit doucement, traversa la cour, puis passa sous l’enseigne de la taverne. A chaque étape, Althea sentait une porte se fermait derrière elle et en voyait une nouvelle à franchir…
Elle arriva bientôt à la porte Sud de la ville, il y avait deux gardes. Ils la regardèrent approcher puis l’un d’eux lui dit :
«- Où vas-tu comme ça toute seule ?
L’autre garde se mit à rire doucement.
- Je vais faire une promenade. »dit-elle, comme à son habitude quand elle passait par ici. Et comme d’habitude les deux gardes la laissèrent passer sans broncher. Ils étaient aussi stupides que bons soldats, ils n’avaient même pas remarqué son chargement. Althea passa donc les portes de la ville sans anicroche, et poursuivit sa route jusqu’au point de rendez-vous un peu plus loin sur le chemin.
Elle ne voulait pas regarder Skarrul, sa ville, là où elle avait passé toute sa vie et qu’elle allait quitter peut être pour toujours.
Quelques instants plus tard, trois chevaux s’approchèrent de Cannelle, elle reconnu Arnoldo en tête suivit de Kyra et Thounisan. Un bref signe de tête pour se saluer, et ils prirent la route vers ce village, Mosae, qui allait pour toujours changer leur vie. Personne ne parlait, ou ne pouvait parler, l’instant était solennel pour eux, simples villageois. Seul Thounisan connaissait le chemin pour aller à Mosae
Ils décidèrent de ne pas perdre de temps en route, les pauses déjeuners étaient brèves, les nuits glacées, et les heures de sommeil bien courtes. Il leur fallut cinq jours pour voir les contours du village. Ils étaient épuisés, c’étaient la première fois qu’ils partaient si loin de chez eux.
...
Arrivés aux portes du village, une légère vague d'espoir traversa Althea en voyant un garde armé leur barrer le passage. Les forces armées ne sont pas si faible que ce que j'imaginais se dit-elle... Le garde méfiant de voir arriver quatre étrangers lèvent sa pique vers eux et dit :
« Qui êtes-vous étrangers ? »
Bizarrement les autres semblent immobiles, Althea alors s’avance un peu et prend la parole, elle vient de prendre la tête du groupe sans s’en apercevoir.
« Nous ne sommes pas armés. Nous avons un message de la plus haute importance à délivrer au chef de ton village. C’est urgent. » dit elle et voie le soldat pâlir. Le garde lui ouvre les portes de la ville et ce que vit Althea lui glaça alors le sang : les seules forces armées de cette cité sont les deux gardes postés devant la porte. Deux jeunes fils de paysans qui n'on jamais croisés le fer pour défendre une cité entière pas plus fait pour le combat qu’elle ne pourrait l’être. Un des deux gardes prend son cheval et leur demande de le suivre jusqu’à la résidence "royale".
Le soleil était haut déjà et dans les rues de la ville, la population s’agitait en tout sens. Des enfants couraient un peu partout insouciant de passer près des chevaux. Les maraichers criaient à qui voulaient l’entendre que leurs produits étaient plus frais que ceux d’à coté. Des femmes au panier bien rempli discutées et rigolées entre elles. Ils étaient heureux. C’est comme ça que ça devrait être partout, ce dit Althea. Ils arrivèrent bientôt au centre de la cité sur une place immense recouverte de pierre blanche qui faisait se refléter la lumière du soleil, on aurait dit que le palais flottait au milieu de la ville. Elle n’avait jamais vu telle splendeur, même si elle n’en avait pas douté, ce qu’elle voyait, valait le coup de braver les interdits. Ils laissèrent leurs chevaux aux garçons d’écurie qui s’étaient précipités sur eux, puis gravir les marches du palais. S’ils avaient déjà été éblouis par ce qu’ils avaient vu dehors, l’intérieur les laissa immobiles.
« C’est par là, dit le garde. Je vais vous emmener voir mon supérieur, c’est lui qui décidera de vous faire passer devant le conseil des Anciens. »
Encore une fois, ce fut Althea qui s’avança pour parler.
« C’est toi qui a entendu la conversation de larruk, après tout ! » lui avaient dit ses compagnons. Le commandant de Mosae n’avait plus fait la guerre depuis un moment se dit Althea. Il était vieux et fatigué, avachis dans un fauteuil trop grand pour lui dans lequel il dormait à moitié.
«- Commandant. Quatre étrangers sont arrivée ce matin avec un message important.
- D’où viennent-ils ? Et quelle la nature du message ?
- euh…..je sais pas….euh je ne leur ai pas demandé. Ils sont ici, Commandant, je les ai emmenés.
- Ce n’est pas grave, soldat, dit il un peu résigner.
Althea avança de deux pas et s’inclina.
- Nous venons d’un village du nord, Skarrul. A l’annoncé du nom, le commandant se réveilla et se redressa sur son siège. J’ai été mise au courant de façon fortuite que Larruk, chef de notre village, avait l’intention de marcher sur votre ville d’ici la fin de la nouvelle lune. Il n’a pas seulement l’intention de piller, mais il veut détruire.
Avant la fin de la phrase, le commandant était sur pied.
-Suivez-moi. Il prit Althea par le bras et l’entrainer vers une autre porte.
Surpris par la vitesse du vieillard, Arnoldo était pris de court, et quand il voulu les suivre, le soldat lui dit :
- Il l’emmène vers le conseil des Anciens. »
...
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MessageSujet: Re: La vengeance d'un peuple   La vengeance d'un peuple EmptyJeu 3 Jan - 15:42

Une heure après, Althea les rejoignit dans les chambres qui leur avaient été affectées. Après une longue discussion avec les Anciens de la cité, elle leur apprit que pour défendre leur peuple, tous les soldats et le roi sont partis il y a déjà bien des lunes au devant de l'ennemi et qu’aucun messager n'est revenu.
«- Ils veulent nous voir dans une heure pour mettre au point une tactique de défense.
- Mais on n’est pas des guerriers, encore moins des tacticiens qui peuvent rivaliser avec Larruks.
- Les Anciens pensent que si on a eu le courage de venir jusque ici, nous devons aller jusqu’au bout. Je crois qu’ils ont raison. On a fait un choix, on doit l’assumer. On ne peut pas rester planquer ici, et nous n’avons plus de chez nous. »
Ils savaient tous qu’elle avait raison mais ça rendait les choses plus difficiles d’admettre qu’ils ne pouvaient plus faire demi-tour.
De retour dans la salle des Anciens, après une brève présentation de ses amis, les cartes du village et de la région se déplièrent sur la table centrale. Le commandant avait retrouvé sa vigueur d’entant et s’affairer à planter des épingles ici et là, représentant les forces en approche et celle des alliés environnants. Il a tous les chiffres en tête, le nombre de combattants, les allures de chacun, les besoins logistiques, tout ce bouscule.
Althea ne sais pas quoi faire face au danger de plus en plus proche. Après quelques minutes qui parurent des heures pour les Anciens, Arnoldo dit dans un murmure :
« Mais c’est comme le jeu des pions. »
Et là, ce fut l’éclair, comment elle n’y avait pas pensé plus tôt, le grand champ de bataille sur lequel elle était penchée ressemblait à s’y méprendre au plateau d’un jeu de stratégie de leur enfance qui consistait à faire bouger des pions d’une certaine couleur pour les faire changer de couleur et permettre de bouger à nouveau un pion.
«Arnoldo, c’est toi le meilleur joueur de pions de tout Skarrul. Elle se retourne vers le commandant, et dit le sourire aux lèvres. Commandant, on a un plan. »
Un plan qui s'emblait dément, même pour eux
«- C’est très ambitieux, mais brillant. dit le commandant.
- Je ne sais pas, et si je me suis trompé. Y a des vies en jeu.
- Arnoldo tu ne t’es pas trompé depuis l’âge de tes 8 ans, et tu n’as jamais perdu.
- C’est différent, ce n’est pas un jeu…
- Jeune homme, ce que vous avez fait pour venir jusqu’ici, peu de gens l’auraient fait. Ne vous sous-estimez pas. Votre idée est brillante et elle marchera. Je vais mettre en route les messagers dès que possible, il ne faut plus perdre une minute si on ne veut pas finir dans la mauvaise couleur. Dit-il dans un rire. Les cités avoisinantes, ne sont qu'à quelques heures de cheval. Je n’aurais pas de mal à convaincre les rois et les chefs de villages voisins à monter leurs forces armées contre ce roi qui ne connait que la haine. »
...
Après une heure d'un galop rapide et difficile au milieu de la forêt qui sépare le messager de sa destination, il voit enfin se profiler les tours d'un petit château perdu entre les arbres. Son cœur s’empli de joie lorsqu'il voit une grande quantité de soldat armés posté aux abords du château. Il se fait conduire rapidement au coté du seigneur et lui fait pars du message du commandant de ….. et de la menace grandissante aux portes de sa cité. Il lui explique comment l'armée de Skarrul qui lui a toujours été hostile, pourrait être battue au moment même où ils se sentiront fort de leur victoire face à des paysans qui ne seront plus présents lors de l'assaut. Le seigneur ne réfléchit alors pas longtemps et ordonna que l'on prépare les troupes et son roncin.
Dans chaque petit royaume des alentours, une armée se met en marche pour lever les armes contre l’agresseur.
Le jour de la confrontation approche à grand pas. S’ils avaient pensé être tranquille une fois leur message délivrer, les 4, comme on les appelait maintenant, n’avaient plus une heure de répit. Le commandant les avaient affectés chacun dans un des régiments qui approchait et tiendrait en tenaille les soldats Skarruls. « Vous êtes les seuls à savoir jouer à ce jeu, vous serez plus à même de déplacer les pions qu’aucun autre officier. Et vous avez l’avantage de connaître la façon de jouer de chacun. Nos alliés sont au courant, et tiendront compte de chacun de vos ordres. »
Tout ça les dépasser de loin, mais ils étaient entrés dans la roue et accepter son mouvement. Comme tout officier, on leur avait fait faire une armure, une épée et un bouclier, en tenant compte des remarques d’Arnoldo qui connaissait bien les armes Skarruls pour avoir forgés la plus part. Althea ne se sentait pas très à l’aise dans cet attirail de métal.
- Je ne peux même pas lever les bras, comment voulez-vous que je lève ce machin jusqu’à votre tête ??!!
- Ce machin, c’est une épée dame Althea. Et si vous ne portez pas cette armure, les flèches auraient vite fais de vous transpercer Dame Althea.
S’en était trop pour elle,
- Arrêtez de m’appeler comme ça ! Je ne suis pas une Dame. Et elle abattit sa lame sur la tempe de son adversaire, qui recula juste à temps pour ne pas finir le crâne tranché.
- Je préfère ça. Là vous vous battez. Je savais bien qu’une Skarrul était faite pour se battre. Il fallait juste trouver le déclic. N’est-ce pas, Dame Althea ? dit il dans un défit.
Il vit son sourire, mais pas la puissante estocade qu’elle lui portât, il para de justesse, mais reçu un coup de pied derrière les genoux qui le fit tomber en avant et sentit le froid de la lame sur sa nuque.
- Ne m’appelez plus jamais, Dame.
Ils ne tardaient à jamais à s’endormir après ses longues journées de réunion et d’exercices de combat.
- J’en peux plus de cet entrainement ! Je suis fermier moi, pas soldat, et encore moins un officier à qui on donne du monsieur par ci, monsieur par là ! Vivement que tout ça s’arrête ! dit Thounisan
Silence.
- Dans deux jours, ton vœux sera peut être exaucé.
- Je ne voulais pas dire ça.
- On sait. Moi aussi, je me dis parfois que ma chambre au dessus de la taverne, elle n’était pas si mal. Mais, au fond de moi, j’ai toujours voulu faire quelque chose de plus….c’est pour ça qu’on se réunissait et c’est pour cet envie de plus qu’on a décidé de tout quitter. Je ne regrette pas ce que j’ai fait.
- Moi non plus. dit Kyra
- Moi non plus.
- Pareil. Et ils éclatèrent de rire. C’était la dernière fois qu’ils étaient ensemble, demain chacun prendrait la route pour rejoindre les armées alliées.
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MessageSujet: Re: La vengeance d'un peuple   La vengeance d'un peuple EmptyMar 8 Jan - 13:13

Arnoldo rejoignit assez vite l’armée en marche et fut présenter au seigneur… ainsi qu’à ses officiers. Pendant le voyage le seigneur Faenlin entretien Arnoldo sur les différents méfaits que l'armée de son ancienne cité avait fait. Il lui apprit alors que plusieurs villages autour de sa ville se retrouvaient maintenant sans chef et sans armée pour les protéger.

« Je serais heureux de compter sur toi qui a su se rebeller contre sa tribu. Ton plan de bataille est très osé, mais c’est le meilleur que j’ai vu depuis bien longtemps et le seul qui nous donne une chance de mettre les Skarruls en déroute. Tu as une âme de chef. »
- Je serai incapable de faire ce que vous faites.
Le seigneur se tourne vers Arnoldo et en le regardant dans les yeux lui dit :
« De simples citoyens capable de trahir leur peuple pour défendre une juste cause et qui réussissent à soulever des armées au nom de cette cause, sont capable de devenir chef de village et sont de véritable seigneurs de cœur. »
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MessageSujet: Re: La vengeance d'un peuple   La vengeance d'un peuple EmptyMar 8 Jan - 13:26

Comme vous l'aurez compris, Titouille, Kyra et Thounisan peuvent eux aussi devenir chef des villages abandonnés ou décimés. Chacun peux continuer l'histoire en respectant le fil conducteur et ainsi prolonger cette histoire. Beaucoup des nouveaux joueurs intégrés à l'alliance ne sont pas cité mais en ils peuvent faire intervenir leur personnage à n’importe quel moment.

Le flood est bien entendu à éviter tout les messages type flood seront supprimer affin de rendre la lecture plus facile.

PS : Bravo CAT pour l'effort sur la présentation.
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MessageSujet: Re: La vengeance d'un peuple   La vengeance d'un peuple EmptyMer 6 Fév - 9:53

Toujours personne ne veux continuer l'histoire ?

PS: Des petite histoire annexe peuvent se gréfer à la trame principale ...
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MessageSujet: Re: La vengeance d'un peuple   La vengeance d'un peuple EmptyJeu 7 Fév - 7:20

je m'en occupe durant mon absence je posterais quand j'en aurais le temp
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