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 Une histoire de cave, Sad!k à Montbazillac

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titouille
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MessageSujet: Une histoire de cave, Sad!k à Montbazillac   Une histoire de cave, Sad!k à Montbazillac EmptyDim 29 Nov - 21:53

by althea d'après les RC de sad!k

Il y a quelques lunes de ça, Sad!k invita ses compagnons de guerre à faire ripaille dans sa demeure pour fêter les un mois et demi de notre réunification. La nuit était déjà bien entamée comme la plus part des invités et il restait comme d'habitude les quelques couche-tard qui n'étaient pas en train de cuver.

- et bien, tu ne nous avais pas habitué à tant de bonnes chaires.
Baloo titube derrière sa chaise :
- la vinasse était pas mauvaise non plus. mais elle donne un peu mal à la tête.
- bois-sans-soif! comment peux-tu appeler ça de la vinasse!! tu ne sais même pas apprécier un très bon vin quand t'as un verre devant toi. c'est du gâchis!
- fais pas celui qui s'y connait!! t'as fait comme tout le monde, t'as vidé les pichets les uns après les
autres.
-...
- on te connaissait amateur de bière Sad!k, mais d'où sors-tu ce liquoreux?
- oh, d'un petit château à coté de chez moi.
- vu la couleur de la robe, et l'odeur du bouchon, il n'est pas non plus à coté. tu l'as eu à bon prix?
- je l'ai pas payé...
- c'est pas bien de voler!! (mec bourré)
- non, c'est pas ça. j'ai fait deux ou trois escapades là-bas, et puis la cave m'a tellement plu que je l'ai prise avec moi.
-(manquant de s'étouffer) tu as fais quoi?
- j'ai fait un transfert du contenu de sa cave vers la mienne.
Liluge rigola
- je suppose que le propriétaire n'a pas du se laisser faire. comment t-as fait ton coup?
- je vais pas vous raconter ça maintenant, le jour va se lever.
-allez, te fais pas prier!
-SAD!K UNE HISTOIRE, SAD!K UNE HISTOIRE, SAD!K..
- bon d'accord, d'accord, si vous insistez...

Il se leva de sa chaise, fit un pas en arrière pour se retenir de ne pas tomber, et cligna deux trois fois des yeux pour les remettre en face. Il grimpa sur sa chaise, posa un pied sur la table, et de toute sa hauteur, il conta aux quelques personnes encore capable d'écouter l'aventure d'une nuit à Monbazillac. Sad!k s'éclaircit un peu la gorge, puis fixa tout le monde autour de lui, puis il tendit la main devant
devant de lui.
"C'était une nuit froide du mois de janvier. Le genre de froid qui transit le cœur des hommes, fige les
esprits même les plus enclins à partir à la guerre. Je décidais de passer parmi mes hommes. Les barbes des unités portant la hache étaient pailletés de givre, les cavaliers posaient des couvertures sur leur monture dont les naseaux expiraient le peu de chaleur qui existaient encore dans l'écurie. Mon chef d'unité s'approcha, me salua puis me dit :

-Seigneur Sad!k, les chevaux ont les jambes ankylosés, et les haches auraient besoin de tester leur affutage. je sais qu'avec ce temps, il est difficile de s'engager dans une nouvelle bataille. Mais là, j'ai du mal à les tenir, la bière gèle dans les barriques.
- en effet, la situation est grave.....rejoins-moi à l'état major avec quelques hommes de confiance.
Un quart d'heure plus tard, nous étions sur la route.
Nous arrivâmes enfin, sur les versants d'un petit coteau, malgré nos yeux engourdis par le givre, il fut facile de repérer les sentinelles réparties sur le village. En arrivant près du mur d'enceinte, nous nous fîmes passés pour de simples voyageurs en demandant la direction de la taverne la plus proche qui pourrait nous héberger pour la nuit. Le tavernier avait un fort accent et portait les stigmates d'une soirée déjà bien arrosée.
- Ola, étrangers. Alors, vous cherchez un endroit pour vous reposer, c'est ça! installez-vous près de la cheminée, vous prendrez bien un petit quelque chose? je reviens tout de suite.
Le tavernier était déjà au courant de notre arrivée. Les informations circulaient vite dans ce village.
Il revint avec de grands verres et un tonnelet qu'il laissa sur le bord de la table. A voix basse, je leur
dit :
- essayons de le faire parler, ça ne devrait as être très difficile.
A la première gorgée, un de mes hommes lui demanda :
"tavernier! vous n'auriez pas de la bière plutôt!"
- non monsieur! on ne sert pas ce genre de chose dans mon établissement ni dans aucun autre dans ce village.
-Ne lui en voulait pas, il n'a pas l'habitude de boire autre chose que du houblon, et pas forcément de
qualité. Je dois vous dire que j'ai raremnt eu l'occasion de boire un vin comme celui-là dans une
taverne.
- ah, ça fait plaisir de voir un étranger appréciait notre vin de récolte.
- il vient de ce village?
- oui monsieur! et vous en trouverez dans toutes les caves ici, de la boulangerie à la scierie.
- ça serait possible d'en ramener un peu pour chez nous.
- certainement pas, le vin ne sort pas de ce village. vous en consommez autant que vous voulez ici, mais pas un seul tonneau ne franchira les portes de Monbazillac. Et d'ailleurs, un conseil d'ami, je ne
vous conseille même pas d'essayer de sortir même un pichet. Nous avons des renforts qui viennent d'un peu partout pour nous aider et gare à ceux qui essayent.
- merci du conseil, l'ami, lui dis-je en clignant un œil.

"La soirée se termina sur ces bonnes nouvelles, le tavernier nous avait donné l'emplacement des unités et leur nombre."

- attends un peu Sad!k, nous dit pas que vous êtes parti au lit sans prendre deux ou trois tonnelets de
plus.
- si.....hum, hum. je continue.

"le lendemain matin, vers 15 heures, nous repartîmes avec cette impression que 100 béliers viennent frapper au mur de votre front. Le doux soleil nous aveuglait et le vent venait fouetter nos cheveux douloureux. Une fois rentrés, je rassemblais mes chefs d'escadrons, il fallait lancer une offensive, mes hommes avaient autant envie que moi d'un affrontement, et la récompense serait de taille. Je rassemblais donc mes troupes le soir même.
"Combattants à la hache, cavaliers teutons, porteurs de béliers et de catapultes, ce soir nous n'irons pas seulement en quête de ressources, et démunir le village de ces céréales. Nous n'irons pas non plus seulement pourfendre des cuirasses. Ce soir, nous combattrons notre soif, notre soif d'affrontements. Notre soif de vaincre, notre soif de taper plus fort, et notre soif de...., de......EN ROUTE!!!!!"
Tous les hommes brandirent leur poings vers le ciel sans étoile. Une aubaine pour nous, les nuages nous cacheraient l'avancée de l'armée vers le village. Mais une chose me marqua soudain, devant moi il manquait quelque chose, quelque chose d'essentiel. Je me tourna alors vers mon lieutenant.
- Où sont les engins de sièges?
- Ils ne sont pas encore rentrés de leur dernière mission, seigneur Sad!k. Il devrait arrivés d'ici
quelques heures.
- Nous avons un gros problème alors.
Je regardais mes hommes qui se tapaient sur le casque à coup de gourdin et se bousculer en bombant le torse et poussant des cris de guerre. Certains ramassaient de la vieille cendre pour se noircir le visage et les mains, d'autres renforcer leur protection coude et genou de pointes en acier et bander les chevilles de leur monture en leur parlant de la bataille à venir ; même les chevaux trépignaient d'impatience.
-Finalement, la première vague partira maintenant, je me vois mal leur dire d'attendre le retour de ceux qui viennent déjà de s'amuser. Ils sont prêts!

Les premiers guerriers arrivèrent sur Monbazillac un peu avant une heure du matin. L'approche se fit en douceur, bien disciplinés, les rangs restaient silencieux à l'approche de l'enceinte. Mais le vent se
joua de nous, et la lune débarrassée de ses nuages éclaira nos casques et nos lames. Immédiatement,
l'alerte fut donnée dans le village. Les troupes bien entrainées du village et les plus proches défenseurs se regroupèrent derrière la palissade pour nous repousser.
Des cris dans chaque camps se faisaient entendre, autant pour s'encourager que pour essayer
d'impressionner ceux qui se tenaient en face.
Puis, le silence, pesant.
Un grondement, comme si la terre donnait des coups. Devant moi, toute l'unité à pied tapait le sol comme un seul homme. Ils savaient que la bataille serait rude et que la plupart repartirait sans son frère d'arme qui se tenait à ses cotés, mais ils n'y pensaient pas, seul le combat qui
allait avoir lieu occupait leur esprit, ils se devaient de ne faire qu'un. Les cavaliers sortaient leurs épées, les chevaux restaient en place eux aussi impatients de commencer.
Le battement cessa, le silence fit son retour. Peu de temps, car une flèche traversa le ciel en notre
direction, se fut le signal de départ et de chaque coté les hommes avancèrent empoignant leurs armes fermement pour aller donner le premier coup sur l'adversaire. Il n'y a pas eu de hurlements seulement le son des combats individuels, hache contre phalange, lance contre gourdin, le bruit des hommes qui tombent fièrement, même sachant qu'ils vont mourir, font tournoyer encore leur lame dans l'espoir de toucher l'ennemi.



Le retour au camps de base se fit dans le silence, il était temps de panser les blessures des survivants, reprendre un peu de force avant la dernière phase. Nous sommes repartis lorsque le dernier légionnaire a rendu l'âme, les hommes ont chargés les bêtes de ressources pour nous permettre de subvenir aux besoins les plus urgents.
Les engins de siège étaient de retour, un peu sur-excités de repartir de si tôt pour une autre bataille. D'autres hommes partiraient d'un autre point pour nous rejoindre et terminer la deuxième phase. Tout était déjà coordonné dans le village. Je me devais de remotiver mes troupes, il ne restait que la moitié des hommes auxquels j'avais parlé quelques heures plus tôt.

"Messieurs, je vous ai promis une belle récompense, mais il faut pour cela accéder à l'intérieur du
village. Nous n'avons pas le droit de reculer, par respect pour ce que nous sommes, nous retournerons sur la zone de combat pour finir ce que nous avons commencé. De leur coté, les défenses vont vite se reformer. Il nous faudra lutter une fois de plus puis il faudra anéantir ce mur, et les priver de vivres.
Du nerf, soldats, vous avez attendu ce moment bien trop longtemps!
BATTONS-NOUS!!!!"
Une clameur monta des combattants, une flamme se redessinait dans les yeux des blessés et leur ardeur réchauffait l'air environnant. Mon lieutenant me fit signe, c'était déjà l'heure de repartir.

Cette fois, la lune éclaira nos pas. Une partie des troupes s'étaient reformés et d'autres étaient venues renforcées le village de Monbazillac. Les nouveaux défenseurs entendirent le bruit de nos bottes bien avant de ne voir les lames tachées de sang. J'entendis un vigile posté sur la palissade crier "ils ont des béliers....il y a aussi des catapultes!!!"
A cet instant précis, je me sentais plus serein, même si des hommes allaient encore périr. La peur des catapultes fait encore foie, et c'est sur cette peur que la victoire se jouait. Je décidais alors de passer
à l'attaque.
"BELIEEEEEEERS!!! EN AVAAAAAANT!!!!"

Les premiers hommes avancèrent en bloc, et ont rebondit sur le mur, et tandis qu'ils reculaient, d'autres porteurs béliers arrivaient en courant pour percuter à nouveau. Les assiégés ne tardèrent pas à répliquer, mais ils se cognèrent une fois de plus sur nos armes. L'épée en main, je donnais l'ordre à chaque vague de béliers, entendant à chaque fois la palissade qui se fissurait petit à petit. Ces hommes étaient durs au combats, et je faillis plusieurs fois perdre la tête. Mais tandis que le mur se fracturait, notre moral montait crescendo face à des soldats qui voyaient leur moral chuter à chaque craquement du mur. Je criai à nouveau :
"BELIERS, DROIT DEVANT!!"

Et là une ouverture se fit vers l'intérieur. Juste le temps de l'agrandir et l'on s'engouffra dans les rues
du village. Le combat continuait, mais les hommes qui m'avait accompagné la première fois et moi même, nous sommes dispersés dans le village. Nous devions repérer les bâtiments et y allumer un feu pour permettre aux catapultes de visualiser leurs cibles. Je me rendis à la boulangerie, monta sur le toit, et mit le feu au toit de chaume. Je redescendis rapidement car une minute plus tard les rochers pleuvaient littéralement du ciel détruisant tout sous leur impact. Les 4 bâtiments visés perdaient petit à petit leur forme, cela voulait dire que les deuxièmes catapultes étaient arrivées à temps.





En revenant vers l'entrée du village, j'enjambais les corps mutilés des deux camps, et lorsque les derniers combats cessèrent, je demandais à mes hommes de se rassembler. J'avais à nouveau perdu la moitié de mes troupes. Je ne dis pas grand chose, ce n'était pas le moment ni de fêter une victoire ni de pleurer les morts.
"nous allons nous séparer en petits groupes, fouillez et videz les caves. je vous rappelle que ce n'est pas de la bière que nous cherchons. prenez aussi les quelques ressources qu'il reste. quand on aura fini, on enterrera nos morts et nous repartirons."
Je repris le chemin de la boulangerie et comme nous l'avez dit le tavernier, la cave regorgeait de barriques.
"faites attention, c'est trop lourd pour être porté, faites les rouler plutôt."
Je dus déplorer une dernière perte humaine, le malheureux se retrouva écraser sous le poids d'une barrique.

Nous quittâmes le village avant le lever du jour. Drole de cortège qui se composaient de barriques de vin chacune poussées par deux hommes. Le retour au village nous laissa à tous un arrière goût
amer, la sensation de ne pas être totalement satisfait, toutes ces pertes pour une chose aussi vaine, futile. Je me demande encore si c'était bien raisonnable..."

- tu te moques de nous! tu regrettes vraiment d'être aller là-bas pour du vin?
- hihi, non pas du tout! et je peux te dire que les survivants ont vite oublié les combats en vidant
quelques mètres cube du butin!! Le seul arrière gout que ça laisse vient de ce doux breuvage."

FIN
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